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Réflexions sur le premier tour des municipales à ALBI
Cette période de confinement relègue les élections municipales au second plan, révèle la faillite des politiques suivies depuis 20 ans en matière de politique sanitaire, mais n'exempte pas de réfléchir aux leçons des municipales 2020 à ALBI, surtout que le match n'est pas fini.
Même si le premier tour s'est déroulé dans des conditions psychologiques anormales, je tiens tout d'abord à remercier nos assesseurs qui ont permis à 39% des albigeois de pouvoir voter dans les meilleures conditions possibles, surtout que l'on sait avec le recul qu'ils ont pris des risques pour leur santé. Cette présence dans tous les bureaux de vote de nos assesseurs était une première pour nous sur ALBI et montre que notre équipe était mobilisée.
A la lecture du sondage IFOP sur le taux d'abstention par proximité partisane, on a la confirmation de ce que nous avons ressenti le jour du vote: notre électorat essentiellement de la classe moyenne et populaire est celui qui est resté le plus à la maison (à 55%).
Contrairement à l'antienne qui voudrait que nous ayons un électorat fidèle qui vote pour nous que l'on fasse campagne ou non, ce sondage et nos résultats dans un département qui n'est pas une place forte pour nos idées montrent qu'il nous manque des relais pour mobiliser en cas de « dépression psychologique » la partie de notre électorat la moins politisée.
Pour avoir personnellement connu ce phénomène de dépression électorale par exemple lors des Législatives de 2002 qui ont suivi la défaite cuisante du 2nd tour des Présidentielles, et surtout en 2007 où 80% de nos
candidats avaient fait moins de 5% aux Législatives suite à l'échec des présidentielles et l'arrivée de SARKOZY au pouvoir, je sais que notre principale difficulté est de mobiliser notre électorat qui n'est pas captif.
L'abstention a profité d'abord aux Maires sortants qui disposent d'un réseau d'intérêts (fort de 25 ans de pouvoir à Albi), et le score de 39% pour Mme GUIRAUD-CHAUMEIL n'est pas un score flatteur en comparaison des scores obtenus par les maires sortants des villes moyennes du département 47% à Gaillac, 60% à Lavaur, 56% à St Sulpice, 57% à Castres ;
Aussi quand les Maires étaient bons, ils sont passés dès le premier tour à l'image des Maires RN : Steeve Briois (Hénin-Beaumont): 74%, Philippe de Beauregard (Camaret) :70%, Robert Ménard (Béziers): 69%, Fabien Engelmann (Hayange): 63%, Julien Sanchez (Beaucaire): 59%, Joris Hébrard (Le Pontet): 57%, Franck Briffaut (Villers-Cotterêts): 53%, David Rachline (Fréjus): 51%.
Une partie (que j'estime à 10%) de notre électorat a toutefois voté Guiraud-Chaumeil dès le premier tour, pensant peut-être que mon attitude équilibrée à son encontre lors des débats télévisés valait un blanc-seing pour sa politique :
D'un côté mes reproches chiffres à l'appui contre son bilan fiscal (2% d'augmentation lissée et annualisée en tenant compte de la baisse de 7% de l'abattement général sur la base de la TH facilement vérifiable pour les contribuables), l'absence d'écoute et de réponses apportées à la population en termes de stationnement ou de circulation malgré des pétitions (quartiers Castelviel, Maladrerie), l'absence de concertation avec les commerçants du centre-ville (marchés gourmands l'été, Tour de France, ...), l'absence de position claire sur le contournement Nord-Ouest de la RN88 s'en remettant à la décision de l'Etat alors que la santé des albigeois est en jeu pour les décennies à venir, pour ne prendre que les thématiques choisies par les journalistes lors de cette campagne du premier tour.
De l'autre côté l'honnêteté politique m'obligeait à affirmer que la compétence économique est partagée aujourd'hui essentiellement entre la Région pour les aides directes aux entreprises, l'Etat pour ses choix fiscaux et sociaux, et L'Europe pour le contexte ultra-libéral, et qu'en matière sécuritaire après avoir mis 3 ans à comprendre la réalité sécuritaire albigeoise et finir par appliquer notre programme de 2014, elle collait cette fois-ci à nos propositions sécuritaires à l'exception de la vidéo-surveillance. Même si cela montre à certains qui en douteraient l'utilité d'avoir des élus patriotes, je crains que la politique de l'autruche en matière de sécurité perdure, car il y le programme mais aussi l'attitude et les mots.
Combien de fois m'a-t-on rétorqué au cours du dernier mandat que je « stigmatisais » en parlant de la minorité de voyous qui fait régner un autre ordre que celui de la République dans un quartier comme Cantepau. T. Mariani président de la droite populaire qui nous soutient, aime à rappeler que si SARKOZY n'a pas passé le karcher lors de sa présidence c'est parce qu'après avoir eu des accents très droitiers lors de sa campagne, il a une fois élu fait l'ouverture à gauche avec des F. AMARA, B.KOUCHNER ou autres M.HIRSCH et F. MITTERAND.
A Albi, l'équipe constituée par SGC comporte 2 élus Lrem et comme précédemment avec les élus du PRG (Bascoul- Vialard, Crusel ), sa liste 2020 recoupe l'arc des partis au pouvoir depuis 40 ans, de la gauche à la droite à l'exception du RN.
Il faut savoir que Mme MARENGO déléguée à la culture ne manque jamais une occasion de m'agresser verbalement comme ce fut le cas dans son bureau de vote lors du premier tour, tant sa haine de ce que nous représentons, une liste diverse et composée de français assimilés, est difficilement contrôlable.
Je pense donc que Mme Guiraud-Chaumeil comme Sarkozy en son temps sera tenue par son aile gauche quand il s'agira de prendre des décisions de fermeté vis-à-vis de la délinquance ou de l'islamisme, mot tabou dans cette campagne qui m'a valu un soupire d'agacement de tous les autres candidats quand j'ai évoqué les arrestations d'islamistes sur Albi à la suite d'attentats lors du débat La Dépêche Cent pour Cent.
La gauche elle, a su mobiliser son réseau associatif et surtout choisir une candidate néophyte et rassembleuse pour passer la barre des 20%. Sa personnalité sympathique tranche avec l'attelage sectaire qui la porte, composé des derniers marxistes albigeois du PCF, de la dernière garde socialiste et surtout d'une militante trotskyste du NPA de Besancenot. Les méthodes de l' extrême gauche se sont manifestées en violation du code électoral qui stipule que l'affichage sauvage en dehors des emplacements officiels est interdit, obligeant la Maire à le rappeler aux différentes listes sans succès.
J'ai toujours dit à mes colistiers que la gauche serait haute car Macron a remobilisé sciemment l'électorat de gauche avec sa loi Retraite et ses manifestations hebdomadaires, et je pense que la fusion avec la liste verte se réduira au nombre d'arbres à planter.
Quant à la candidate d'En Marche Roques Etienne qui essaye de cacher son étiquette, on retrouve les mêmes méthodes qu'à la présidence de la République : grosse opération de communication sur les réseaux sociaux notamment, marketing ciblé, et mensonges assumés pour cacher une ambition purement personnelle.
A ce sujet, le mensonge le plus flagrant est celui qu'elle m'a asséné au cours du deuxième débat radio télévisé quand j'ai rappelé que l'argument de la hausse fiscale pour expliquer son départ de l'équipe sortante fin 2017 ne tenait pas debout car elle avait voté avec la majorité la même augmentation fiscale fin 2016 ; elle m'avait répondu que je mentais !!
Après vérification et ébranlé devant tant de mauvaise foi, j'ai pu vérifier le soir même que c'est bien elle qui mentait, et cela m'obligera à y revenir lors des prochains débats.
La sortie dans la dernière semaine d'un article dans la Dépêche du sénateur Bonnecarrère jusque-là fort discret, a manifestement été contre-productif, tant les attaques ad hominem contre la Maire semblaient tenir plus de l'aigreur ou du tuteur éconduit que de l'honnêteté politique.
Voilà ce que je voulais dire en période de confinement avec franchise, et qui peut surprendre dans ce marigot politique albigeois.
Je le fais d'autant plus que je suis persuadé que le 2nd tour ne ressemblera en rien à ce que nous avons pu connaître auparavant, du fait du profond bouleversement sociétal qui va suivre cette crise sanitaire, et que nos concitoyens appelleront un jour ceux qui leur parle avec honnêteté.
Nul doute que le retour à l'essentiel, la vie, la santé de nos concitoyens, l'équilibre à trouver entre travail et famille, le retour du régalien, la primauté du politique sur l'économie de marché, vont faire un retour en force et nous aurons des choses à dire à nos concitoyens sur ces sujets dans les mois qui viennent.
En attendant préservez l'essentiel, votre santé.
F.CABROLIER
Seconde lettre ci-dessous envoyée à Mme Le Maire relative à sa gestion de la crise:
Nos remarques et propositions pour le commerce, les missions de la Police Municipale, le ramassage du tri sélectif, l'aide au personnel soignant, les marchés drive, et la commande de masques:

Lettre à Mme le Maire
Le
confinement physique ne signifie pas le confinement politique surtout
quand on est un élu. Nos commerçants et artisans albigeois attendent de
nous des mesures fortes pour passer au mieux cette crise sanitaire.
J'ai donc adressé cette lettre à la Maire d'ALBI afin de nous réunir au plus tôt et de voter des mesures exceptionnelles, comme cela s'est d'ailleurs fait dans d'autres villes comme celle de Beaucaire.

Relance à Mme Le Maire pour des aides au commerce:
Madame Le Maire,
je me permets de vous adresser ce mail n' ayant pas reçu de réponse écrite
de votre part à la suite de mon courrier en date du 28 Mars et
déposé en Mairie le 30 Mars.
Vos échanges avec le conseiller municipal d' opposition Mr FOISSAC dont je
suis destinataire ce jour, parlent pourtant d "une réponse écrite de votre part
à ses diverses interventions".
J'y apprends que vous attendez "toute proposition constructive et
opérationnelle".
C'est ce que j'ai fait avec ma lettre déposée en mains propres qui vous
demandait la convocation d'un conseil municipal extra-ordinaire
(la loi urgence d' urgence permet de se réunir à 1/3 des élus), pour étudier les
mesures que nous pourrions prendre à destination de nos commerçants et artisans
durement frappés par la crise actuelle.
Je n'ose imaginer qu'il existe pour vous des conseillers municipaux
dignes de recevoir une réponse écrite et d' autres de "seconde zone"
qui ne mériteraient pas de réponse de votre part, d' autant plus que je découvre
également que les tablettes auraient été restituées aux conseillers
municipaux, ce qui n'est pas notre cas.
Je vous interpelle d' autant plus que je suis destinataire également ce
jour d'un mail signé par vous-même qui nous fait état de la mobilisation
exceptionnelle et remarquable des services municipaux au 3 avril, et qui montre
que de nombreux services sont sur le pont (accueil Mairie/ Etat Civil /
CCAS/ Petite enfance / Police Municipale / Scolaire/ Marché).
Toutefois je note qu'en matière économique, à l'exception de la suspension des loyers professionnels perçus par la ville et des droits de place, seuls des marchés publics relatifs au secteur scolaire et aux bâtiments publics ont été lancés. Rien donc pour les commerçants et artisans locataires de baux avec des particuliers, rien pour ceux propriétaires de leurs murs, sans parler des propriétaires bailleurs qui risquent de souffrir d' impayés. Convenez avec moi qu'il serait dommageable pour un centre-ville classé UNESCO de voir la vacance commerciale exploser à l'occasion de cette crise.
La deuxième demande concerne les missions de la Police
Municipale qui consistent aujourd'hui essentiellement à " surveiller
les locaux municipaux et les commerces", et qui devraient s' étendre
à des quartiers comme celui de Veyrières où des infirmières se font cracher
dessus.
Je souhaiterais donc que vous répondiez à nos interrogations comme vous
avez su le faire pour Mr FOISSAC, et à notre demande de réunir un conseil
municipal au plus tôt.
Veuillez croire Madame Le Maire en notre considération.
Mr CABROLIER Responsable du groupe ALBI BLEU MARINE
Réponse de Mme Le Maire:
Monsieur le conseiller municipal,
En réponse à votre courriel, je vous confirme bien qu'il n'existe pas en notre République, pas plus que dans notre commune, de conseiller municipal de "seconde zone".
S'agissant de vos tablettes, celles qui n'auraient pas été égarées sont disponibles au bureau des élus minoritaires ou sur simple demande nominative auprès de la DSI.
En ce qui concerne la réunion d'un conseil municipal, l'intention de l'ordonnance visée est d'éviter autant que possible le présentiel puisqu'elle abolit l'obligation de réunir le conseil municipal tous les trois mois.
Cela se comprend aisément dans le contexte que nous connaissons.
Il serait difficilement compréhensible pour nos concitoyens appelés à rester chez eux de voir leurs élus tenir une réunion publique.
Toutefois, la possibilité d'organiser un tel conseil pourra être envisagée dès lors que la situation sanitaire le permettra.
Quoi qu'il en soit, il sera organisé en tout état de cause en application de ses règles de convocation.
Vous êtes également destinataire d'une note d'information hebdomadaire portant sur l'activité des services et les mesures initiées par la municipalité.
Par ailleurs, les mesures que vous préconisiez dans votre courrier du 28 mars sont celles prises en compte dans l'ordonnance n° 2020-316 du 25 mars 2020 relative au paiement des loyers, des factures d'eau, de gaz et d'électricité afférents aux locaux professionnels des entreprises dont l'activité est affectée par la propagation de l'épidémie de covid-19.
Et notamment son article 4 : "Les personnes mentionnées à l'article 1er ne peuvent encourir de pénalités financières ou intérêts de retard, de dommages intérêts, d'astreinte, d'exécution de clause résolutoire, de clause pénale ou de toute clause prévoyant une déchéance, ou d'activation des garanties ou cautions, en raison du défaut de paiement de loyers ou de charges locatives afférents à leurs locaux professionnels et commerciaux, nonobstant toute stipulation contractuelle et les dispositions des articles L. 622-14 et L.641-12 du code de commerce. Les dispositions ci-dessus s'appliquent aux loyers et charges locatives dont l'échéance de paiement intervient entre le 12 mars 2020 et l'expiration d'un délai de deux mois après la date de cessation de l'état d'urgence sanitaire déclaré par l'article 4 de la loi du 23 mars 2020 précitée."
Ainsi, s'agissant d'éventuelles mesures complémentaires, il conviendra de connaître précisément quelles seront les mesures nationales envisagées et voir à quel niveau la ville ou l'agglomération en charge de la compétence économique auront vocation à suppléer ou compléter l'action de l'État et de la Région, et ce, bien entendu, en toute légalité s'agissant de deniers publics.Enfin, vous semblez méconnaître les missions de notre police municipale que vous réduisez à une activité de surveillance, même si celle-ci est très présente auprès des commerçants.
Or cette police est mobilisée 24h/24h, de nuit comme de jour.
Elle veille au respect de la règlementation, y compris sur le confinement depuis le 26 mars, et ce dans tous les quartiers, y compris lorsque la police nationale requiert son concours.
Il convient d'ajouter la surveillance du bon déroulement du marché couvert qui est resté ouvert suite à ma demande de dérogation auprès de Madame la préfète du Tarn.
Restant attentive à vos propositions, je vous prie d'agréer, Monsieur le conseiller municipal, l'expression de mes meilleures salutations.
Stéphanie GUIRAUD-CHAUMEIL




Albi, une histoire de passerelles

La passerelle qui fait la jonction entre les 2 voies de la gare Albi-Madeleine est fermée au public depuis début juillet pour raison de sécurité. Le contournement de la gare occasionne alors un détour de plusieurs centaines de mètres pour des personnes souvent âgées.
La Mairie qui a la charge de son entretien a confié à un cabinet d'étude le chiffrage et la faisabilité des réparations nécessaires.
En réponse à une question que nous avons posée en conseil communautaire, Mme le Maire ne s'est pas prononcée sur la réouverture de cette passerelle arguant d'un coût probable de réparation de plus d'un million d'euros.
Quand on met en parallèle le coût actuel de 10 Millions d'euros de la passerelle en construction au dessus du Tarn, on voit bien que la majorité actuelle privilégie le circuit touristique UNESCO au détriment d'albigeois qui empruntent une passerelle centenaire pour accéder aux commerces de proximité de leur quartier.
Œuvrer pour le tourisme c'est bien, mais cela doit passer après le bien-être de nos concitoyens et on peut déplorer que les habitants du quartier aient été mis devant le fait accompli.
Albi. Rassemblement National : «Nous voulons rétablir la sécurité dans tous les quartiers»
Frédéric Cabrolier et Louis Videira du Rassemblement national./ Photo DDM,
Emilie Cayre.

Élections municipales, Albi, Tarn
Hier soir, Frédéric Cabrolier, tête de liste du Rassemblement national pour les municipales albigeoises, a développé un sujet qui lui tient particulièrement à cœur : la sécurité.
Pour l'occasion, il était accompagné de Louis Videira, transfuge des Républicains, qui a décidé de partir sur la liste RN. «J'ai 26 ans et déjà un long passé en politique où j'ai adhéré à l'UMP puis chez les Jeunes républicains de l'Aveyron» résume l'ancien policier qui a démissionné de ses fonctions «car je n'étais plus d'accord sur les principes, sur le fait de ne pas être suivi par la hiérarchie et la justice.»
Plus de policiers municipaux
Tout nouveau Albigeois, il sera l'homme fort de la sécurité de la liste. La sécurité, parlons-en. «Je constate que la maire Stéphanie Guiraud-Chaumeil, a changé de politique en cette fin de mandat. Elle a appliqué les propositions de notre programme que l'on appelait de nos vœux dès 2014.» C'est-à-dire ?
«Que la police municipale soit armée et d'augmenter la vidéoprotection. Preuve que notre travail a payé. Mais on ne veut pas en rester là.» Passons aux propositions. «C'est une bonne chose que des patrouilles de nuit de la police municipale soit instaurées en centre-ville. Mais il faut plus. Nous, on veut passer de 18 à 28 policiers pour disposer de plusieurs patrouilles de nuit, ainsi qu'une brigade canine. Grâce à cela, ils pourront aller dans tous les quartiers d'Albi, même les plus compliqués. On veut rétablir la sécurité partout dans Albi et pas seulement dans l'hypercentre. On doit être tous égaux face à la sécurité, de la place du Vigan à Lapanouse, qui rappelons-le est la première des libertés.» Ce n'est pas tout.
Place à la vidéosurveillance
«Si on est élu, on veut instaurer la vidéosurveillance avec des policiers derrière les caméras 24h sur 24». Et le financement dans tout cela ? «Ça ne coûtera rien, car dans le même temps, les 27 agents du service des eaux vont basculer dès le 1er janvier 2020, sous la compétence de l'Agglomération.»
Frédéric Cabrolier martèle ses idées. «Albi a bien changé. L'insécurité est plus grande, les meurtres plus nombreux, la mendicité agressive se développe. Ne parlons pas du trafic de drogue. Alors oui on veut combattre tout cela, en lien avec la police nationale. Je répète. Si nous sommes élus, aucun quartier ne sera oublié dans notre politique de reconquête du territoire.» Une dernière proposition pour la route ?
«La sécurité est un tout. On veut que le bas du parking du Bondidou soit affecté et sécurisé pour les personnels de l'hôpital et des commerçants» conclut la tête de liste du rassemblement national, qui fait de son plan sécurité, une arme essentielle de sa campagne. Comme toujours.
Municipales 2020 à Albi : le programme du RN pour le centre-ville

Frédéric Cabrolier (à droite) et Philippe Séguier (à gauche)./ Photo BD.
Publié le 09/11/2019 à 05:09 , mis à jour à 10:42
Municipales-2020, Albi, Tarn
l'essentiel Frédéric Cabrolier, candidat du Rassemblement National à la prochaine élection municipale, était ce vendredi dans les rues d'Albi pour présenter son programme. Celui-ci est parti à la rencontre des Albigeois.
Hier, Frédéric Cabrolier, candidat du Rassemblement National à la prochaine élection municipale, a présenté son programme pour redynamiser le centre-ville.
«Nous avons fait le tour des commerces du centre pour relever les problèmes et trouver des solutions», déclare le candidat. «Pour améliorer le stationnement en ville, il faudrait instaurer que la première heure de stationnement soit gratuite du mardi au vendredi et les deux premières les samedis après-midi. Ça un coût, environ 400 000 euros, mais cela permettrait de redonner du pouvoir d'achat aux Albigeois. On considère que ce n'est pas normal de payer pour travailler.»
Dans son programme, Frédéric Cabrolier indique que 367 places de stationnement au Bondidou seront réservées en particulier aux commerçants et aux membres du personnel hospitalier, grâce à un système de badge.
«La circulation est aussi anormalement bouchée, ajoute-t-il. On veut désenclaver notamment le quartier ouest.» Pour cela, il présente un projet de remise en état de l'ancienne voie ferré entre la gare d'Albi et Saint-Juéry. Ainsi, en partenariat avec la Safra, un bus à hydrogène ou un tram électrique pourrait desservir quatre arrêts, à la Verrerie, l'IMT Mines Albi, la clinique Toulouse-Lautrec et La Renaudié. «Le projet n'est pas encore chiffrable mais nous savons que la voie est déjà existante et permettrait une meilleure circulation sans d'énormes dépenses. On ne veut pas faire la guerre aux voitures, mais alléger la situation.»
«Aider les commerçants qui s'installent»
«Le classement Unesco du cœur d'Albi devrait aider les commerçants mais il y a trop de règles qui aseptisent la profession en interdisant par exemple de sortir des tables supplémentaires», commente Philippe Séguier, l'un des colistiers chargé des questions liées aux commerces. «Il faut aider les commerçants qui s'installent.» Pour cela, le RN voudrait prendre en charge une partie du loyer, à hauteur d'environ 25 %, pour la première année d'un nouveau commerce. «De manière générale, il faut associer les commerçants et restaurateurs lors des différents évènements à Albi.»
La Cour des comptes épingle la gestion du projet des Cordeliers à Albi

Le dernier rapport de la Chambre régionale des comptes sur le coût du projet culturel des Cordeliers révèle plusieurs éléments jusqu'alors inconnus des albigeois.
Passons sur les subventions perçues qui se montèrent à 7,8 Millions d'euros alors que le plan prévisionnel prévoyait 24 Millions d'euros sur un total de 58 Millions d'euros HT, la différence s'expliquant par « les oppositions politiques de certains financeurs », dixit l'ancien Maire.
On apprend que le coût du cinéma des Cordeliers engendre un déficit annuel récurrent de plus de 2 Millions d'euros invisible dans le budget général de la ville puisqu'il figure dans un budget annexe qui regroupe les opérations à caractère industriel et commercial.
Mais l'élément le plus frappant concerne le montage retenu concernant le parking des Cordeliers exploité par la société Interparking : Il a été convenu que la différence de 607 000€ entre l'emprunt souscrit par la communauté d'agglo comportant une annuité de 967 000€ et la redevance annuelle de 360 000€ versée à la C2A par le délégataire Interparking, serait supportée par la commune d'ALBI. Le problème est que depuis son ouverture en 2013, le parking présente un déficit d'exploitation annuel moyen de 742 000€, ce qui conduit Interparking à ne pas verser la redevance prévue, et donc cela « revient à faire prendre en charge par la commune l'intégralité du remboursement de l'échéance d'emprunt soit 967 000€ par an !!
Alors quand Mme Le Maire assure en réponse à ce rapport que « le grand Théâtre n'a pas eu d'impact financier sur la ville puisque les 865 000€ de subventions de la ville à la Scène Nationale sont restées stables », c'est a minima une omission volontaire sinon un mensonge.
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